Henrik Linder bassiste virtuose de Dirty Loops

Henrik Linder est l’un des bassistes les plus talentueux et innovants de sa génération. Membre du groupe suédois Dirty Loops, il impressionne par sa virtuosité et sa créativité. Découvrez son parcours, ses influences et ses projets actuels.



Né en 1985 à Stockholm, Henrik Linder grandit dans un environnement où la musique tient une place importante. Il débute par le piano, mais c’est à l’adolescence que la basse électrique s’impose comme son instrument de prédilection. Très vite, il impressionne par sa capacité à assimiler les styles et à repousser les frontières techniques. Ses premières influences sont variées : Jaco Pastorius, Victor Wooten, Janek Gwizdala, mais aussi des musiciens pop et fusion qui vont nourrir son langage musical.

La rencontre décisive - La naissance de Dirty Loops

C’est à l’école de musique Royal College of Music de Stockholm qu’Henrik rencontre le claviériste Jonah Nilsson et le batteur Aron Mellergård. Leur complicité musicale est immédiate. Ensemble, ils forment Dirty Loops, un projet d’abord pensé comme un terrain d’expérimentation. Ils s’amusent à reprendre des morceaux pop grand public en les réinventant complètement avec des harmonies sophistiquées et une virtuosité époustouflante.

Leur première reprise virale, “Just Dance” de Lady Gaga, est un tremplin. Mais c’est avec “Baby” de Justin Bieber qu’ils atteignent des millions de vues et s’imposent comme un phénomène mondial.

Un style unique, entre virtuosité et musicalité

Ce qui distingue Henrik Linder, au-delà de sa technique phénoménale, c’est son sens du groove et de la musicalité. Il ne se contente jamais de démonstrations : chaque ligne de basse raconte quelque chose, chaque nuance est pensée. Maîtrisant à la perfection le slap ultra-rapide, le tapping, les ghost notes et les harmoniques avancées, il apporte à Dirty Loops un son inimitable. Sa basse est à la fois la colonne vertébrale rythmique et un instrument soliste à part entière.

Le succès international

En 2014, Dirty Loops sort son premier album, Loopified. C’est un succès critique et public qui propulse le trio sur les plus grandes scènes internationales. Les tournées mondiales s’enchaînent, et partout, les fans viennent admirer ce mélange unique de pop, jazz, funk et fusion.

En 2020, le groupe revient avec Phoenix, un album plus mature et plus audacieux encore, qui confirme leur capacité à se réinventer sans cesse. Henrik y dévoile des lignes de basse toujours plus inventives, sans jamais tomber dans la démonstration gratuite.

Des collaborations et des projets personnels

Parallèlement à l’aventure Dirty Loops, Henrik Linder multiplie les collaborations avec des artistes internationaux. Il participe à de nombreuses sessions studio, apportant sa signature sonore à des projets variés. Très sollicité, il donne également des masterclasses dans le monde entier, partageant son approche technique et musicale avec les bassistes de tous horizons.

Sur sa chaîne YouTube et ses réseaux sociaux, il publie régulièrement des improvisations, des compositions personnelles et des démonstrations techniques qui rencontrent un large public. Son engagement pédagogique est salué par la communauté musicale.

Aujourd’hui et demain

Aujourd’hui, Henrik Linder continue d’explorer de nouveaux territoires sonores. Entre ses projets avec Dirty Loops, ses compositions solo et ses collaborations, il reste une référence mondiale de la basse moderne. Endorsé par Yamaha, qui lui a dédié un modèle signature, et par Aguilar pour les amplifications, il incarne un musicien complet, à la fois technicien hors pair et artiste inspiré.

À chaque apparition, que ce soit en studio, sur scène ou en vidéo, Henrik Linder montre que la basse peut être bien plus qu’un simple instrument d’accompagnement : un véritable langage à part entière, vibrant, complexe et profondément humain.

À bientôt, ici ou ailleurs !

Chrys